Le Réseau mondial des Géoparcs (Global Geoparks Network, GGN) est une association non gouvernementale à but non lucratif, officiellement créée en 2014 en vertu de la loi française. La GGN est l’organisation partenaire officielle de l’UNESCO pour la gestion et l’exploitation des Géoparcs mondiaux de l’UNESCO.
Elle a été initialement créée en 2004, en tant qu’association internationale développée sous les auspices de l’UNESCO, et sert à développer des modèles de bonnes pratiques et à établir des normes de qualité pour les territoires qui intègrent la protection et la préservation des sites du patrimoine de la Terre dans une stratégie de développement durable régional.
Ce réseau est une plateforme de coopération entre les Géoparcs, les agences gouvernementales, les ONG, les scientifiques et les communautés du monde entier dans un partenariat unique qui fonctionne conformément aux règlements de l’UNESCO.
La mission principale de ce réseau est de promouvoir la conservation, l’intégrité et la diversité de la nature abiotique et biotique, dans une stratégie qui valorise le patrimoine et l’identité uniques du territoire dans son ensemble. Il accompagne, élabore des standards de qualité et des modèles de bonnes pratiques pour ces territoires qui ont choisi d’intégrer la préservation du patrimoine géologique dans une stratégie régionale de développement économique durable.
Le Réseau mondial encourage la mise en réseau et la coopération avec d’autres Géoparcs et acteurs du territoire à tous les niveaux comme l’une de ses principales caractéristiques distinctives.
Le réseau européen des Géoparcs (EGN) est une association bénévole de territoires qui partagent la même méthode de travail pour promouvoir et prendre soin de leur patrimoine local, en particulier du patrimoine géologique. Les objectifs du réseau sont définis dans la charte EGN, qui a été officiellement acceptée le 5 juin 2000 sur l’île grecque de Lesbos, avec la signature de l’accord par les quatre membres fondateurs. Les territoires qui souhaitent postuler pour devenir à leur tour un Géoparc européen sont tenus d’accepter cette Charte et doivent la signer lors de leur nomination officielle.
Principes de la Charte du réseau européen des Géoparcs:
- Un Géoparc européen comprend un patrimoine géologique d’une importance particulière sur un territoire défini. Le Géoparc doit établir une stratégie de développement territorial durable. Les ressources géologiques d’un Géoparc, en plus d’être d’intérêt géologique (selon leur qualité scientifique, leur rareté, leur valeur esthétique ou leur valeur pédagogique), peuvent également présenter un intérêt archéologique, écologique, historique ou culturel.
- Les Géoparcs intégrés au réseau bénéficient de mesures communes de protection et de gestion. Ils doivent être gérés par une structure bien définie qui peut agir sur tout leur territoire. Un Géoparc doit pouvoir garantir la protection et la conservation de son patrimoine, ainsi que l’amélioration et le développement durable du territoire. Un Géoparc n’est pas autorisé à encourager la destruction ou le commerce et la vente de matériel géologique, et à cet égard, il sera régi par la Charte du Réseau Mondial des Géoparcs (voir ci-dessous).
- Un Géoparc doit œuvrer activement pour le développement économique durable du territoire lié au géotourisme et au patrimoine géologique. Il doit contribuer à la promotion des valeurs du territoire dans son ensemble et impliquer ses habitants.
- Un Géoparc s’engage à développer, à rechercher et à travailler pour améliorer constamment les méthodes de conservation et d’évaluation du patrimoine géologique.
- Un Géoparc joue un rôle important dans la recherche scientifique, la formation et l’éducation environnementale.
- Un Géoparc s’est engagé à renforcer la cohésion du réseau européen, il doit collaborer avec d’autres Géoparcs et travailler avec des entrepreneurs locaux pour parvenir à un équilibre entre le développement économique et la conservation.
Dans le lien suivant, vous pouvez consulter la Charte du Réseau Européen des Géoparcs (EGN Charter, version en anglais) où la Charte du Réseau Mondial des Géoparcs est également jointe en tant que point supplémentaire qui complète la manière dont les Géoparcs doivent se conformer à la législation en vigueur en matière de protection du patrimoine géologique, et où un accent particulier est mis sur la question du commerce et de la vente de matériel géologique.
Ce réseau a été proposé en 2007 dans le cadre du premier Symposium Asie-Pacifique sur les Géoparcs, qui s’est tenu à Langkawi, en Malaisie. La Réseau Mondial l’a approuvé en 2018 en tant que réseau régional et est officiellement entré dans l’organe directeur du GGN en 2013.
Le réseau a été fondé en 2017 par les quatre Géoparcs mondiaux de l’UNESCO qui existaient à l’époque sur ce territoire: Araripe (État du Ceará, Brésil), Grutas del Palacio (département de Flores, Uruguay), Comarca Minera (État d’Hidalgo, Mexique) et Mixteca Alta (État d’Oaxaca, Mexique).
En novembre 2019, les Géoparcs mondiaux UNESCO de M’Goun (Maroc) et Ngorongoro-Lengai (Tanzanie) ont signé la Déclaration fondatrice pour la création du Réseau mondial des Géoparcs de l’UNESCO en Afrique. Ce document est à la base de la création du Réseau régional africain des Géoparcs, qui devrait être intégré dans l’organe du Réseau mondial des Géoparcs dans un avenir proche.
Il n’existe actuellement aucun réseau régional sur le continent nord-américain. Le pays ayant la meilleure organisation est le Canada, qui dispose d’un réseau de 5 membres. Ce réseau agit comme un comité national pour coordonner les relations avec l’UNESCO.